De l’ICES à l’EMD : pour une formation intégrale

Propos recueillis par l’équipe AlumnICES, le réseau des anciens de l’ICES.

L’école de commerce après l’ICES ? Un parcours plus répandu qu’on ne le croit. En particulier lorsque
l’école répond aux critères d’une formation suivie, en alternance et garante d’une véritable éthique du travail.

AlumnICES : Thomas, est-ce que vous pouvez vous présenter succinctement ?

Thomas Kayser : J’ai 21 ans et je viens de Bois-le-Roi (77). Après un bac Économique et Social (ES), j’ai intégré l’ICES en licence de sciences politiques en 2018. J’ai fait ce choix car au lycée je suivais l’option sciences politiques et ça me plaisait beaucoup. Je m’intéressais aux questions politiques et sociales de notre pays. Alors ne sachant pas précisément ce que je voulais faire, j’ai choisi la licence qui me plaisait le plus sans me fermer trop de portes. Ce choix d’orientation me paraissait le plus adapté et je pense que la licence de sciences politiques est un bon compromis en ce sens. Elle donne aux étudiants une solide culture générale qui leur permet alors une bonne compréhension des enjeux cruciaux de notre pays et de notre temps, tout en leur laissant le choix de la spécialisation pour plus tard. Après l’ICES j’ai intégré à la rentrée 2021 le bac+4 de gestion et management à l’EMD à Marseille. Je réalise ce cursus en alternance dans une entreprise qui s’appelle FATEC, qui est également située à Marseille.

A : Pourquoi avez-vous fait le choix d’aller en école de commerce ?

TK : À la fin de ma licence, j’avais deux certitudes. La première était que j’avais besoin de concret ; je ne voulais pas continuer les études universitaires mais me mettre au travail. Ma deuxième certitude était que je voulais
travailler dans le patrimoine culturel. Ce désir de mettre mes compétences au service de la beauté de mon pays s’est confirmé lors d’un stage de deux mois comme guide conférencier au château de Losse en Dordogne (24). Cependant, pour mettre ses compétences au service quelque chose, il faudrait déjà en avoir ! À ce moment, mes acquis universitaire ne me permettaient pas de me lancer directement dans le monde du travail, il me fallait au moins un bac+5. L’école de commerce m’a alors semblé être un choix judicieux. Une formation dans une école de commerce allait me faire découvrir le fonctionnement d’une entreprise et me donner les clés pour mener à terme les projets entrepris. J’ai mis ma volonté de travailler dans le patrimoine culturel de côté le temps de ma formation mais je compte bien y revenir un jour ou l’autre.

A : Pourquoi avoir choisi une formation en alternance plutôt qu’en cursus initial ?

TK : Lorsque l’on postule à l’EMD, on a le choix entre deux formations. La première est le mastère professionnel double parcours (Marketing & Communication et Développement commercial) avec la première année de mastère professionnel en initiale, dans laquelle les étudiants vont en cours toute la semaine, doivent effectuer un stage en fin d’année. Puis la deuxième année du mastère professionnel en alternance. La deuxième formation est un mastère professionnel en full alternance dans laquelle l’étudiant est en contrat d’apprentissage avec l’entreprise de son choix. Le rythme est alors le suivant : deux journées de cours toutes les deux semaines, le reste du temps est en entreprise. Ce rythme est très intéressant justement parce que l’alternant va passer énormément de temps en entreprise et son implication va être d’autant plus importante. Évidemment, ce rythme est très intense puisque les deux journées de cours à l’EMD sont très condensées. L’alternance a également un avantage financier indéniable puisque l’on travaille dans une entreprise, on a un salaire et surtout, c’est l’entreprise qui finance la formation.

Concernant mon alternance, je suis commercial chez FATEC qui est gestionnaire de flotte de véhicules. J’y apprends donc à vendre le service que propose mon entreprise. L’entreprise est plutôt jeune, elle est à taille humaine (150 employés), l’ambiance y est très chaleureuse car ses dirigeants sont d’excellents managers. La cohésion de groupe y est très bonne. Pour vous dire, lorsque le temps nous le permet, nous allons avec les collègues faire des parties de pétanque ou alors du foot sur la pause du déjeuner… Cela permet de passer du temps avec ses collègues hors du bureau et de permettre une bonne intégration des nouveaux. Ensuite le poste que j’occupe est très intéressant. J’y apprends les codes à respecter en entreprise, dans les relations avec les clients et surtout le processus de vente et de négociation en BtoB (BusinesstoBusiness). L’EMD, c’est une école de commerce à part. Elle prend soin de vous, elle vous fait grandir, vous permet d’avoir une bonne alternance en plus d’une bonne formation. Et l’on ne peut qu’y être heureux !

A : Pourquoi avez-vous choisi d’aller à l’EMD ?

TK : Quand j’ai pris ma décision d’aller en école de commerce, j’ai visé large, j’ai postulé à plusieurs d’entres elles et j’ai passé différents concours. J’étais éligible à quelques-unes mais mon choix s’est finalement porté sur l’EMD assez rapidement et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je trouvais le rythme d’alternance très intéressant. Ensuite, les études universitaires m’avaient plu mais j’avais hâte de me mettre à travailler concrètement. Enfin, ayant des origines pieds-noirs, aller dans le sud à Marseille c’était un peu comme rentrer à la maison. Et puis surtout, ce qui m’a fait choisir l’EMD, c’est sa proximité avec l’ICES : les deux écoles ont énormément de valeurs communes. Pour moi, choisir l’EMD, c’était choisir une école de commerce qui apporte un aspect éthique à ses étudiants. Je cherchais également une ambiance de franche camaraderie similaire à celle que j’avais connue à l’ICES. Depuis mon arrivée à l’EMD, en plus d’avoir retrouvé d’anciens camarades icessiens, j’ai rencontré de belles personnes avec lesquelles j’ai pu bâtir de vrais liens d’amitié, et je pense que c’est absolument essentiel pour mon épanouissement personnel.

A : Quelles sont vos perspectives d’avenir après votre bac+5 ?

TK : Après mes deux années en alternance, j’aurai acquis de bonnes connaissances grâce aux différents cours dispensés, mais surtout une bonne expérience de la vie en entreprise chez FATEC. Mon contrat d’alternance se finit en septembre 2023. J’aurai probablement la possibilité de poursuivre mon aventure chez FATEC pour consolider mon expérience en tant que commercial. Cette possibilité est d’autant plus intéressante que je me plais déjà beaucoup dans cette entreprise. Ensuite je verrai avec les opportunités du moment mais il faut garder en tête que ce genre de décision ne dépend pas que de moi : cela aura forcément des conséquences sur ma famille et mes proches. C’est pourquoi je ne m’enlève pas la possibilité de remonter dans le Nord à un moment ou à un autre.

A : Que diriez-vous aux jeunes Icessiens qui envisagent l’école de commerce après leur licence ?

TK : Je leur dirais que l’EMD n’est pas l’école de commerce la plus connue ; elle n’est de loin pas la meilleure sur les classements. Mais c’est une école de commerce à part. Elle prend soin de vous, elle vous fait grandir, vous permet d’avoir une bonne alternance en plus d’une bonne formation. Et l’on ne peut qu’y être heureux !

NEWSLETTER 4 ALUMNICES – JANVIER 2022

Plus d'actualités de l'EMD

Combien coûte une école de commerce ?

L’accès à une école de commerce nécessite une préparation minutieuse, tant sur le plan académique que pour le choix de la spécialisation et la réussite aux concours. Cependant, un aspect crucial à ne pas négliger est le coût de ces études. Contrairement à l’université publique, où l’accès est relativement ouvert, les écoles de commerce imposent souvent des frais de scolarité élevés. Il est donc primordial d’établir un budget d’études précis en amont de l’inscription afin d’éviter toute surprise désagréable pouvant affecter la stabilité financière de la famille. Voici un guide pour comprendre le coût d’une école de commerce et explorer […]

Quel est le coût de l'alternance pour l'employeur ?

La formation en alternance présente des avantages tant pour le salarié que pour son entreprise. Le salarié alternant s’intègre plus facilement et acquiert de nouvelles compétences qu’il peut immédiatement mettre en pratique au sein de l’entreprise. L’entreprise, de son côté, peut ainsi former le salarié et combler les lacunes en compétences sur un poste donné. Cependant, il est important de noter que le recrutement d’un salarié dans ce cadre génère des coûts d’alternance pour l’employeur. Comment l’entreprise finance-t-elle une formation en alternance ? Les coûts sont-ils similaires entre un contrat d’apprentissage et un contrat de professionnalisation ? Découvrez quels sont […]

metiers debouches finance gestion

Bien que le domaine de la finance soit couramment associé à des carrières dans les secteurs bancaires ou d’investissement, les formations telles que celles proposées par l’EMD Marseille offrent aux diplômés de programmes tels que le Mastère professionnel en finance et contrôle de gestion un éventail de débouchés particulièrement large. Les compétences approfondies acquises en finance ouvrent la porte à une variété de domaines professionnels. Outre les traditionnelles banques d’investissement et les marchés financiers, les diplômés peuvent également exceller dans les services au sein d’entreprises diverses. Cette diversité de carrières possibles reflète la polyvalence et la pertinence des compétences financières […]

Outre-Atlantique, la mode est à la création de nouveaux jobs pour susciter le changement dans l’entreprise. Que nous dit le Chief Philosophy Officer de l’époque ? CHANGER LE LOGICIEL DE L’ENTREPRISE Consommation désabusée, alerte écologique inédite, remise en cause d’une certaine culture du travail… Les entreprises peinent à convaincre les clients (de rester fidèles) et les talents (de les rejoindre). Après la grande « fête » des Trente glorieuses, suivie d’un after musclé d’accélération technologique (qui est aussi une accélération sociale), le fameux « toujours plus » a la gueule de bois. Clients et employés (nous sommes les deux à la fois) partagent une même question : quelle est la finalité […]